L’œil de la pro : Ce n’est pas le moment de vendre !

J’entends beaucoup cette phrase en ce moment. Bien sûr, avec la hausse des taux d’intérêt qui a conduit à la raréfaction des acquéreurs, le marché est bien moins porteur pour les vendeurs qu’il y a 2 ou 3 ans.

J’entends beaucoup cette phrase en ce moment.

Bien sûr, avec la hausse des taux d’intérêt qui a conduit à la raréfaction des acquéreurs, le marché est bien moins porteur pour les vendeurs qu’il y a 2 ou 3 ans.


▸ Alors, ce n’est pas le moment de vendre ?

Il est important de rappeler qu’on ne vend pas pour vendre, ou tester le marché, on vend parce que l’on a un projet de vie :

  • Acheter plus grand à l’arrivée d’un nouveau-né
  • Déménager suite à une mutation dans une autre région
  • Quitter son appartement sans ascenseur…

Ou parce que c’est inévitable, pour :

  • Régler des droits de succession
  • Liquider une communauté (divorce)…
Quid de l’effet JO Paris 2024 ?

De nombreux propriétaires parisiens attendent pour vendre leur bien que les JO Paris 2024 soient passés et espèrent ainsi :

  • Profiter de l’explosion du prix des loyers des logements de type Airbnb
  • Profiter de la hausse des prix immobiliers qu’entrainerait la publicité autour de Paris et de ses charmes.

Un double effet kiss cool espéré !

Compte tenu de la présence de 15 millions de visiteurs (dont 1 million internationaux), les JO auront forcément un impact positif sur l’immobilier parisien.

Certains visiteurs voudront acheter un bien immobilier à Paris suite à leur séjour. Mais dans quelle proportion ? A quelle échéance ? Dans tous les quartiers ? Beaucoup d’inconnues subsistent.

Ce qui est sûr, c’est qu’en cas d’une déferlante « post JO » de biens sur le marché et d’acquéreurs moins nombreux qu’espérés, les prix immobiliers baisseront ! Sous l’effet mécanique du jeu de l’offre et de la demande.

Qui peut nous dire comment se portera le marché immobilier d’ici quelques mois ?

Avec le conflit israélo-palestinien, le risque d’un embrasement du Proche-Orient existe et dans son sillage, la flambée des prix de l’énergie et des conséquences économiques d’ampleur qui pèseraient sur le marché immobilier.

Vous pourriez regretter d’avoir attendu !


▸ Pour vendre ici et maintenant : mes conseils

  • On ne fixe pas un prix de vente par rapport à son projet ou à ses besoins financiers mais en fonction d’un marché et des qualités de son bien.
  • La fameuse « marge de négociation » que l’on a tendance à intégrer dans le prix est à manier avec prudence !

En cas de prix trop élevé, voire hors marché :

  • De nombreux acheteurs passent leur chemin, sans négocier, d’autres font des offres d’achat très éloignées du prix ! L’abus entraîne l’abus.
  • Les internautes en recherche trient les annonces sur internet avec des critères comme la surface ou le prix. Si vous surévaluez votre bien, vous écartez bon nombre de personnes qui auraient pu être intéressées.
  • Le bien va trainer sur le marché et perdre de son attractivité et donc de sa valeur !
Conseil
  • Privilégiez un prix juste ! Les futurs acheteurs seront moins enclins à négocier
  • Si vous avez aussi un projet d’achat, vous le réaliserez avec de meilleures conditions de prix.

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